"Il faut assumer que ce sera une réforme difficile", affirme Aurore Bergé, à propos des retraites

Aurore Bergé ©AFP - Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
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Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, défend la réforme des retraites. Elle sera présentée par le gouvernement mardi.

"Il faut assumer que ce sera une réforme difficile", affirme la cheffe du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale Aurore Bergé, à propos des retraites. "On ne change pas de modèle", poursuit la députée. Le gouvernement s'apprête à dévoiler mardi sa réforme explosive des retraites contre laquelle les syndicats prévoient déjà de manifester, ulcérés par le probable report de l'âge de départ à 64 ans et malgré des mesures d'accompagnement sur l'emploi des seniors ou la pénibilité.

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"Ce n’est pas parce que c’est impopulaire qu’il ne faut pas le faire", ajoute Aurore Bergé. "Ce niveau d’impopularité interroge sur ce que l’on fait et la manière dont on le fait." La députée souhaite "rentrer dans le détail, sur ce qui va changer individuellement, sur ceux qui ont commencé à travailler tôt, sur les carrières longues, voire les carrières très longues, sur la question de la pénibilité, sur la question des femmes."

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"Des points doivent évoluer", reconnaît Aurore Berger. "On va tout faire pour éviter le 49-3, on cherche en permanence du compromis et du consensus." Par exemple, la députée milite pour "la revalorisation de la retraite minimale pour ceux qui ont tout leur trimestre à 85% du SMIC". "On souhaite que cela s’applique à tous les retraités. C’est un impact important, 2,7 milliards d’euros."

"La démocratie a tenu" au Brésil

L'invasion de bâtiments officiels par des partisans de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro dimanche à Brasilia, "rappelle ce qu'est l'extrême droite", juge Aurore Bergé. Elle estime "rassurant" que "la démocratie ait tenu". "Ça veut dire que les fondements démocratiques brésiliens ont été plus forts", salue Aurore Bergé. La députée Renaissance des Yvelines considère qu'à "partir du moment où l'extrême droite perd le pouvoir, elle ne veut pas le quitter". Elle ne "croit pas que par principe on soit à l'abri" de tels mouvements en Europe. "Il n'y a pas un microclimat qui protège l'Union européenne ou la France par rapport aux tentatives populistes", avance Aurore Bergé.

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