Finance solidaire : de l’intérêt

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Finance solidaire : de l'intérêt

Le thème de l’épargne ou du placement solidaire semble désormais porteur, puisque 500 personnes se sont inscrites au forum sur ce thème, facteur de cohésion sociale, prévu aujourd’hui au Conseil de l’Europe. « Conjuguer finance et solidarité » ne relève désormais plus de l’utopie, comme l’a souligné hier la nouvelle présidente de l’association Finansol de promotion de l’économie solidaire. Marie-Hélène Gillig, devant une assemblée d’étudiants et d’universitaires.
Le Pôle européen de gestion et d’économie, qui accueillait des spécialistes de la question, semble le lieu tout indiqué pour ce type d’échanges. Sensibiliser de futurs cadres à la responsabilité citoyenne en matière de finance semble à priori paradoxal. L’écoute attentive du public et la richesse des questions ont prouvé que cette manière d’aborder l’économie correspond à un intérêt non feint.

Simplification

Cela dit, on peut se demander si la difficulté de séduire le grand public n’est pas liée à la multiplicité des produits de finance solidaire proposés (une quarantaine réputés sérieux, soit le double en cinq ans). Le non-initié a sans doute du mal à y voir clair, même si des progrès dans le sens de la simplification ont été enregistrés, comme se plaît à le souligner Gérard Bitsch, qui préside Alsace Finances solidaires.

Le grand public conserve également une certaine dose de méfiance, s’interrogeant sur la crédibilité des labels. Marie-Hélène Gillig s’est empressée de rassurer, précisant que le comité d’experts chargé de cette mission, composé de professeurs d’universités et de journalistes, délivre ce cautionnement en toute indépendance.

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