Cultiver son jardin est un acte politique

Publié le

Cultiver son jardin est un acte politique

Comment s’étonner que le fossé se creuse entre les citoyens et ceux qui sont censés les représenter ? Qui sent encore qu’il peut participer aux choix qui concernent son avenir ? Nos dirigeants ont certes pris la barre à la suite d’un vote, mais nombre de leurs décisions ne correspondent pas à ce pour quoi ils ont été élus. Leur tâche se limite à un pilotage aléatoire du quotidien, qui n’ouvre aucune perspective d’avenir. Pire : il l’oblitère, en assurant la pérennité d’un modèle de croissance illimitée dont plus personne n’ignore qu’il est incompatible avec la finitude des ressources planétaires.

Malgré notre incroyable technologie, nous avons inventé la société la moins performante de toute l’histoire de l’humanité, la plus dispendieuse en termes d’énergie, la plus destructrice en termes sociaux et la moins résiliente qui soit, car entièrement dépendante d’un combustible fossile en voie d’épuisement… Et nous persévérons : ce que nous entendons par « politique » s’apparente à de l’acharnement thérapeutique sur un système économique moribond. Tandis que la défiance envers les politiques se normalise, le malaise et la précarité gagnent du terrain.

Source : La suite de l’article en cliquant ici...

Tous les commentaires

12-07-2010 par janvier

je suis entièrement d’accord, c’est d’’ailleurs ceque dit le sage pierre rabbhi dans ces conférences !! résistons au modèle que l’on veut nous imposer ; une société uniformisée avec un cerveau disponible pour boire du cocacola comme le disait quelqu’un (au moins cela a le mérite d’être claire) relisons réné girard sur sa lecturede notre société de consommation
bruno janvier

Autres articles dans cette rubrique

Polluants éternels : comment faire face aux PFAS ?

Les PFAS, ou "polluants éternels", sont des substances chimiques qui se décomposent très lentement. Présents dans l’air, les sols et les eaux, plusieurs études montrent une augmentation de leur...

close