Comment le don peut-il sauver le monde ?

Jeunes bénévoles nettoyant une plage ©Getty - Alistair Berg
Jeunes bénévoles nettoyant une plage ©Getty - Alistair Berg
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Héroïsme individuel et générosité collective face aux désordres du monde.

Face aux désordres de l'histoire et du monde en particulier à notre époque, on a envie de recourir à l'héroïsme individuel et à la générosité collective. Et de fait, dans des sociétés libérales notamment où l'échange et l'impôt semblent être insuffisants à permettre des relations équilibrées et justes entre les humains, le don semble une réponse fondamentale.

Les organisations gouvernementales, humanitaires, même médicales dépendent des dons des particuliers, des dons d'argent, des dons d'organes, et de même, faut-il parfois donner de sa personne - le bénévolat n'est-il pas au cœur de nos sociétés libérales, telle une forme de soupape fondamentale qui permet de dépasser l'échange commercial et aussi, l'échange imposé ?

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Le don, réserve morale sans laquelle le monde ne pourrait pas survivre

Et pour certains c'est même dans le don entre celui qui donne et celui qui reçoit qu'apparaît un monde, la possibilité même d'un monde parfait. Pourtant, il faut dépasser sans doute cette vision purement morale ; peut-être faut-il aussi comprendre que le don n'est pas possible sans une institution du don qui n'est jamais purement sociale mais aussi politique ; sans une politique du don, le monde n'est pas capable d'être sauvé, malgré les meilleures intentions. Car les intentions peuvent être mauvaises, et les bonnes intentions ne pas suffire (...).

La chronique est à écouter dans son intégralité en cliquant sur le haut de la page. Histoire, économie, sciences, philosophie, histoire de l'art… Écoutez et abonnez-vous à la collection de podcasts "Le Pourquoi du comment " ; les meilleurs experts répondent à toutes les questions que vous n'osez poser.

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