Après les contrats aidés, la loi de finances, nouveau chiffon rouge devant les yeux des acteurs de l’ESS ?

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Après les contrats aidés, la loi de finances, nouveau chiffon rouge devant les yeux des acteurs de l'ESS ?

Merci de vos réactions à nos différentes sollicitations de soutien, vos petits mots et adhésions nous font plaisir et nous touchent. Il faut amplifier car à ce jour, 2 mois est le délai de survie de l’association, et donc de ses activités. De gros acteurs de l’ESS sont approchés à l’heure actuelle, notre appel interroge, surtout la découverte de notre situation pour beaucoup. Continuons, tant qu’il reste de l’énergie, rien n’est perdu, les administrateurs de Ressources Solidaires sont très mobilisés pour la survie de l’activité, nos lecteurs doivent être également acteurs de la survie de leur média...

Les contrats aidés sont toujours, et heureusement, dans les priorités des prises de position et actions des acteurs de l’ESS. Employeurs en crainte de cessation d’activité, salariés en crainte de chômage, réseaux en crainte de difficulté à gérer, le milieu associatif réagit, agit, s’agite pour contrer cette violente attaque. Parmi les réactions, le MOUVES a (de nouveau) réagi avec son idée de moratoire ou encore celle de la FEHAP avec la Croix Rouge, Nexem et Unicancer.
Si l’on prend un peu de hauteur, on peut aussi regarder le secteur du logement social... La crise est importante, le Ministre participant au Congrès de l’USH a été sifflé, les bailleurs HLM sont tendus comme des arcs dans les discussions avec les pouvoirs publics.
Et puis la loi de financement de la sécurité sociale finit de refroidir les ardeurs. La Mutualité est remontée contre l’absence de concertation ayant conduit à l’augmentation du forfait hospitalier, s’ajoutant à l’augmentation des honoraires des médecins. L’ardoise est salée (??) et n’oublions pas que la note revient, in fine, aux adhérents, donc nous. Enfin, le Collectif Alerte exprime son inquiétude (avec une pointe d’agacement ?) sur les mesures prises durant l’été, allant à l’inverse des déclarations faites par les représentants du Gouvernement et surtout, à l’inverse de ce qu’il faudrait faire dans le cadre d’un vrai plan de lutte contre la pauvreté.
"Concertation" est un mot très souvent employé dans les discours politiques, mais si on observe avec attention, le mot reste exprimé, bien peu mis en pratique. Et surtout, on peut également analyser, au mieux un désintérêt, au pire une stratégie, vis à vis des acteurs d’une logique non marchande, non (ou faiblement) lucrative, bref d’une économie plus sociale, plus solidaire. Il faut des entreprises, il faut probablement de grands groupes, mais cela ne peut pas, cela ne doit pas se faire au détriment des personnes qui souhaitent travailler autrement, pour l’intérêt collectif.

A suivre !

Bonne lecture !
Bonne semaine !

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