20 ans de l’étude E3N : 100 000 adhérentes de la MGEN mobilisées pour la recherche contre le cancer

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20 ans de l'étude E3N : 100 000 adhérentes de la MGEN mobilisées pour la recherche contre le cancer

Le 21 novembre 2011, la MGEN a célébré les 20 ans de l’étude E3N. Cette étude, menée
par des équipes de l’INSERM (dirigées par le docteur Françoise Clavel-Chapelon) et
soutenue par la Ligue contre le cancer, a pour principal objectif d’identifier et analyser le
rôle de certains facteurs notamment hormonaux, alimentaires et génétiques dans la
survenue des cancers féminins. Elle repose sur l’analyse de données fournies par 100 000
femmes volontaires, nées entre 1925 et 1950, toutes adhérentes de la MGEN.

L’étude E3N constitue une source d’informations unique en France sur les facteurs de risque des
cancers féminins, mais aussi d’autres affections comme le diabète ou l’asthme.

Pour aider la recherche, les 100 000 femmes de la cohorte ont en effet répondu à des
questionnaires détaillés sur leur mode de vie (alimentation, prise de traitements hormonaux...) et
leur état de santé, tous les deux ans en moyenne. Parmi elles, 47 000 se sont également soumises à
un prélèvement sanguin et 25 000 autres ont effectué un prélèvement salivaire. Enfin, depuis
2004, en accord avec la CNIL, la MGEN a transmis aux chercheurs l’ensemble de leurs données de
remboursement (actes médicaux, médicaments, hospitalisation).

La fidélité des femmes impliquées (moins de 600 femmes « perdues de vue » en 20 ans) a assuré la
qualité des données collectées. Les prélèvements, conservés dans une « biothèque », pourront
également servir des études futures.

Depuis 2002, l’étude E3N a engendré la publication de plus de 70 articles scientifiques. Plusieurs
de ces travaux ont apporté un éclairage précis sur des problématiques de santé publique : lien entre
traitements hormono-substitutifs et cancer du sein, consommation d’acide gras trans et risque de
cancer, effet de l’activité physique et prévention du cancer du sein, liens entre exposition aux
hormones ovariennes et mélanome cutané…

Ces résultats constituent des bases essentielles pour la définition de nouvelles stratégies de
prévention.

Les chercheurs envisagent maintenant de créer une cohorte « E4N » (Etude Epidémiologique des
Enfants de femmes de l’Education Nationale) constituée d’environ 50 000 jeunes adultes, fils et filles
des femmes de la cohorte E3N. Cette cohorte permettrait notamment d’étudier l’influence des
facteurs environnementaux lors de l’enfance sur la santé d’un individu adulte, avec un éclairage sur
les spécificités du mode de vie français.

L’étude E3N est la composante française de l’étude européenne EPIC (European Prospective
Investigation into Cancer and nutrition), portant sur 500 000 européens, hommes et femmes, dans
10 pays.

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