Le 1er mai cette année se fait sans manifestations ni rassemblements, est-ce pour autant la fin des revendications ? La crise a mis en exergue nombre d'inégalités. Les luttes sociales et syndicales pourraient être portées par un nouveau souffle.
- Camille Peugny Sociologue, professeur à l'Université Paris-Saclay et chercheur au laboratoire PRINTEMPS (professions, institutions, temporalités)
- Caroline Fiat Députée "La France Insoumise" de la sixième circonscription de Meurthe-et-Moselle; aide-soignante.
- Yves Veyrier Secrétaire général de FO
« Ce 1er mai 2020 ne ressemble à aucun autre » a déclaré ce matin le président de la République Emmanuel Macron. Beaucoup de travailleurs et de syndicats se réorganisent virtuellement, à défaut de pouvoir se rassembler. Les inquiétudes quant au monde d'après restent grandes.
Les travailleurs précaires et vulnérables sont les plus sévèrement touchés par le virus. En Seine-Saint-Denis, le taux de mortalité atteint des records. Beaucoup d'entreprises et de commerces sont en grand danger. Les réformes engagées avant la crise semblent déjà obsolètes.
Les luttes sociales vont-elles être portées par un nouveau souffle ? Comment cette crise va-t-elle influer sur les conditions de vie des plus précaires ? Le monde d'après, à quoi va-t-il ressembler ?
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