Uber n’est pas mon coopain

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Uber n'est pas mon coopain

Depuis la fin des années 90, le mouvement du socialisme démocratique, principale force politique de la gauche, analyse avec justesse, que le monde humain entre dans l’ère de la révolution immatérielle après la fin du cycle de la révolution industrielle commencée au XIXème siècle (1). J’étais loin à l’époque d’imaginer la réalité, les modalités concrètes et pratiques, la matérialisation précise de cette révolution immatérielle, 20 ans plus tard. Même si nous comprenions qu’elle allait changer les modes de production et de décision. Notre erreur fut de penser qu’elle allait aussi changer la nature du rapport de force et qu’il nous fallait par conséquence changer notre « logiciel » en considérant que la lutte n’était plus une lutte de classes entre dominants et dominés mais entre inclus et exclus. Nos désirs et rêves de société apaisée ont dû être trop forts…

Les révolutions technologiques passent mais la nature du rapport de force ne change pas (2). Les révolutions technologiques changent nos rapports aux choses en rendant possible ce qui ne l’était pas hier mais elles ne choisissent pas ce qu’elles rendent possible. Elles peuvent ne pas être au service du progrès humain (3). Le rapport de force originel des sociétés humaines entre le travail et le capital, les dominés et les dominants, les possesseurs des moyens de production et les fournisseurs des forces de production reste fondamentalement le même (4), même si l’expression de ce rapport de force change.

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