Sur les docks, on meurt 10 à 12 ans plus tôt et le nombre de malades est alarmant

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Sur les docks, on meurt 10 à 12 ans plus tôt et le nombre de malades est alarmant

Récemment, les dockers étaient mobilisés sur les questions de pénibilité de leur travail. Certes, celui-ci a évolué. Les formes de pénibilité aussi. Aujourd’hui, ce ne sont plus les bras et les dos qui sont cassés. Mais l’on meurt sur les docks. Et dans une proportion assez catastrophique.
Pourquoi ? C’est pour répondre à cette question que Jean-Luc Chagnolleau, 55 ans, docker sur le port de Nantes, crée début 2010, avec quelques camarades des docks, l’association pour la protection de la santé des métiers portuaires appsmpunblogfr.unblog.fr.

Premier objectif de l’association : l’organisation d’un colloque national sur les problèmes de santé des dockers. Il se déroulera le 24 mars au Chu de Nantes.

Atteint d’un cancer du rein, Jean-Luc a voulu comprendre. Il a commencé à recenser ses collègues malades. A Nantes mais aussi à Saint-Nazaire ou au Havre, dans le Midi. Il s’est vite rendu compte qu’il n’était pas le seul. Les cancers sévissent. Chez des hommes souvent encore jeunes. Cancers du rein, pulmonaires, de la vessie et des voies urinaires, maladies cardio-vasculaires. Toute une panoplie de pathologies pas bénignes du tout. Et même des maladies rares.

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