Réseaux sociaux et ESS : un travail à temps plein

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Réseaux sociaux et ESS : un travail à temps plein

Travailler sur les réseaux sociaux en terme de communication et de visibilité pour les acteurs de l’ESS est très important, car il s’agit d’un médias simple et gratuit mais surtout qui permet une interface avec les adhérents, et tout ça de manière gratuite.
Il est vrai par contre que « les réseaux sociaux, si on veut les exploiter au maximum, cela demande énormément de temps, or ici, nous ne pouvons pas nous le permettre. Il n’y a aucune personne qui en charge exclusivement des réseaux sociaux, donc il s’agit plus d’une tâche qui s’ajoute aux autres » concède Anne Le Pochat.

« Trouver le ton juste, à accepter les critiques »

« C’est vrai que le gros avantage des réseaux sociaux c’est le côté conversationnel. Nous professionnels nous pouvons interagir rapidement aux demandes de nos nos adhérents et l’ensemble des internautes, mais c’est aussi quelque chose de parfois difficile à gérer parce que nous sommes dans l’instantanéité. .
Ça nous oblige à mettre en place une veille constante et avoir une grande réactivité, à trouver le ton juste, à accepter les critiques sans que notre image et noter e-réputation en pâtissent. C’est pas toujours évident. Et puis parfois nous nous trouvons face à des réactions que nous n’avons pas toujours anticipées » approfondit Sophie Roux.
Les acteurs de l’ESS semblent être d’accord sur le fait que les réseaux sociaux sont extrêmement chronophages, car l’information est permanente et demande une constante surveillance si l’on veut être à l’affût de tout ce qui s’y passe. Diffuser et capter l’information demande beaucoup de temps sans compter que les abonnés attendent des réseaux sociaux une information régulière et précise.

« C’était plus une initiation, qu’une réelle formation »

D’autant plus que rare sont ceux qui ont suivi une formation leur permettant de connaître réellement comment utiliser au mieux les réseaux sociaux afin d’être à la fois efficace et rapide : « il y a environs deux ans, nous avons eu une formation d’une journée, chez Social Planet, où nous devions créer notre page Facebook et notre page Twitter, et c’est d’ailleurs ces deux pages que nous avons conservé aujourd’hui. Après c’était plus une initiation, qu’une réelle formation, nous avons appris les bases des réseaux sociaux » explique Anne Le Pochat.
De son côté pour Sophie Roux, bien qu’elle ait suivi une formation, elle pense davantage que la pratique reste le meilleur d’apprendre.

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