Qui veut la peau d'internet ?

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Cette semaine dans Net Plus Ultra : la NSA "ennemie du web" selon Edward Snowden et Reporters Sans Frontières, une interview surréaliste de Barack Obama par Zach Galifianakis et le baladeur à ultra-haute définition imaginé par Neil Young.

Edward Snowden
Edward Snowden
© REUTERS/Ueslei Marcelino - REUTERS/Ueslei Marcelino

C'est "la" question de la semaine : qui veut la peau d'internet ? Elle est revenue à au moins trois reprises dans l'actualité. Et elle a pris une résonnance particulière puisque, hasard du calendrier, le world wide web, imaginée par le scientifique britannique Tim Berners-Lee en 1989, fête ses 25 ans.

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Alors qui veut la peau d'internet ? Acte 1 , lundi dernier au festival musical et high-tech SXSW (pour South by South West) qui se tient chaque année à Austin (Texas) aux Etats-Unis. Des écrans géants sont installés un peu partout, des journalistes du monde entier affluent : Edward Snowden va parler.

Edward Snowden sonne la mobilisation

Le désormais célébrissime lanceur d'alerte s'exprime depuis son exil russe. La connexion est un peu hésitante, la voix légèrement métallique, mais le discours (fleuve, près d'une heure) est sans concessions. "Est-ce que je le referais ? Oui, absolument", lance l'ex-consultant de la NSA, à l'origine des révélations sur la surveillance généralisée opérée par l'agence américaine de sécurité.

La NSA met le feu à Internet et vous êtes les pompiers qui peuvent le sauver.

Edward Snowden apparaît déterminé, combatif. En arrière-plan : l'article 1 de la Constitution américaine.

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RSF épingle les "ennemis d'internet"

Qui veut la peau d'internet ? Acte 2 , mercredi dernier, c'était la Journée mondiale contre la cybercensure. À cette occasion, Reporters Sans Frontières (RSF) a publié un rapport sur les "ennemis" d'internet. Au total, 31 institutions épinglés, dont deux organismes appartenant à des pays démocratiques : la NSA, encore elle, et son équivalent britannique, le GSHQ, le service de renseignement électronique.

Pour Grégoire Pouget, responsable du bureau "nouveaux médias" chez RSF :

La NSA a piraté le coeur du réseau internet. Et ce faisant, elle a sapé la confiance des utilisateurs.

RSF : "La NSA a sapé la confiance des internautes"

16 sec

Qui veut la peau d'Internet ? Acte 3 , mercredi dernier encore, l'inventeur du web, le légendaire Tim Berners-Lee, a fait quelques propositions dans une interview au quotidien britannique The Guardian. L'informaticien, aujourd'hui âgé de 58 ans, a notamment plaidé pour la création d'une "charte de l'internet." Une sorte de "constitution mondiale" pour que la Toile reste un espace de libertés et pour que les citoyens reprennent la main.

L'interview déjà culte de Barack Obama par Zach Galifianakis

Alors que beaucoup s'inquiétent pour l'avenir des internets, certains continuent à bien s'amuser. C'est le cas de l'acteur Zach Galifianakis ( Very Bad Trip, Bored to Death...) qui a réussi à décrocher une interview du président Obama himself pour le compte de "Funny or Die", un site humoristique américain.

Pendant six minutes, les deux hommes vont parler de tout. Et surtout de n'importe quoi. Première question de Galifianakis à l'homme le plus puissant du monde : "Allez-vous gracier une dinde en 2014 comme vous l'avez fait l'an passé à Thanksgiving ?" Barack Obama, très à l'aise, se prête volontiers au jeu.

Evidemment, la stratégie de communication est bien rôdée. Le président des Etats-Unis n'est pas uniquement là pour plaisanter avec l'un des acteurs les plus "in" du moment. Il est surtout là pour "vendre" sa réforme du système de santé. Zach Galifianakis se plaint, à un moment, de "morsures d'araignées" sur son bras. Barack Obama saisit immédiatement la perche pour l'inviter à s'inscrire sur le site healthcare.gov pour bénéficier de l'assurance maladie. C'est ce qu'on appelle une comm' cool.

Neil Young veut révolutionner notre façon d'écouter de la musique

Quand musique rime avec nouvelles technologies... Après les mp3, un nouveau format numérique pourrait bouleverser notre manière d'écouter des chansons. Voici Pono, un baladeur à ultra-haute définition (prix de lancement aux USA : 400 dollars), le bébé du légendaire "loner" Neil Young.

Le musicien a lancé mardi dernier une campagne sur le site de financement participatif Kickstarter. L'artiste veut, dit-il, tordre le cou au son compressé (et donc pas toujours excellent) des mp3.

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