Les associations engagées auprès des personnes fragiles répondent à des besoins qui ne sont assouvis ni par l’État, ni par le marché. Aujourd'hui, leurs sources de financement sont rares et concurrentielles, ce qui a fait naître les "contrats à impact social" financés par des investisseurs privés
Les Contrats à impact social (CIS) sont nés en Grande Bretagne et aux États-Unis dans les années 2010. Ils sont présentés comme des dispositifs visant à financer des services innovants dans des champs aussi divers que le soutien aux services de résolution des violences domestiques, au risque de récidive à la sortie de la prison et désormais dans le champ écologique.
Comment ça marche ?
L’architecture des contrats à impact social engage plusieurs acteurs : un financeur privé qui met à disposition des ressources monétaires pour un projet social innovant, une structure qui met en œuvre le projet d’innovation sociale et l'État qui s’engage à rembourser l’investisseur dans le cas où le projet a réussi.
À cette architecture tripartite il faut ajouter un évaluateur qualifié "d’indépendant" - un cabinet de conseil ou un économiste - dont le rôle est de définir des indicateurs qui permettront d’établir si les objectifs ont bien été atteint.
Les travaux disponibles à l’international suggèrent que ce taux de retour sur investissement social - puisque c’est bien de cela dont il s’agit - est de l’ordre de 5 à 15%. Or, cette contractualisation financiarisée du social pose plusieurs problèmes. (…)
Un extrait de la chronique à écouter en intégralité dans cette page.
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