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Protéger l’océan, une activité rentable selon le WWF

L’extension des aires marines protégées pourrait générer de 490 à 920 milliards de dollars et créer de 150 000 à 180 000 emplois d’ici 2050.

Le Monde avec AFP

Publié le 04 juin 2015 à 05h17, modifié le 04 juin 2015 à 07h53

Temps de Lecture 1 min.

L’extension des aires marines protégées pourrait générer jusqu’à 920 milliards de dollars de bénéfices d’ici 2050 et créer 180 000 emplois. C’est en tous cas ce qu’affirme une étude publiée jeudi 4 juin par le WWF, l’organisation mondiale de protection de la nature.

« Chaque dollar investi pour créer des aires marines protégées permet des bénéfices trois fois supérieurs, grâce à la création d’emplois directs, la protection côtière ou la pêche », estime le Fonds mondial pour la nature dans un communiqué.

Etendre les aires marines interdites à la pêche

Le rapport, dévoilé jeudi en marge du sommet mondial sur les océans organisé à Cascais, près de Lisbonne, sous l’égide de l’hebdomadaire The Economist et du magazine National Geographic, repose sur des recherches de l’université libre d’Amsterdam.

Il prévoit que les bénéfices nets iraient de 490 à 920 milliards de dollars, en fonction des scénarios, et que 150 000 à 180 000 emplois pourraient être créés d’ici 2050. Pour y parvenir, le WWF préconise d’étendre les aires marines totalement interdites à la pêche à 10 % de la surface des océans d’ici 2020 et à 30 % d’ici 2030, contre moins de 4 % actuellement, selon l’étude.

41 % des surfaces océaniques « fortement affectées »

Les zones protégées « sont connues pour attirer et soutenir le tourisme côtier », ce qui « encourage l’emploi et le commerce », indique le document. Elles permettraient aussi « d’amortir l’impact du changement climatique », en protégeant les zones côtières des catastrophes naturelles. Les aires marines protégées jouent aussi « un rôle important dans la reconstitution du stock » de poissons, au bénéfice des pêcheurs, ajoute l’étude.

Aucun océan de la planète n’est totalement épargné par l’activité humaine, et 41 % des surfaces océaniques sont « fortement affectées », affirme le WWF, qui mise sur les grands rendez-vous internationaux prévus d’ici à la fin de l’année pour faire valoir ses arguments.

Le climat sera au cœur d’une réunion aux Nations unies à New York le 29 juin, puis à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, et d’un G20 en Turquie en novembre, avant la conférence mondiale prévue du 30 novembre au 11 décembre à Paris.

Le Monde avec AFP

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