Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Oran, en Algérie, le 10 novembre 2014

Dans 'pacte de responsabilité', il y a 'responsabilité'. (...) Très peu d'accords de branche ont été signés. C'est un échec et c'est aussi le sien", a déclaré le ministre.

afp.com/Farouk Batiche

Le faible nombre d'accords de branche signés dans le cadre du pacte de responsabilité représente un "échec" pour le Medef, a estimé ce mardi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron. "Dans 'pacte de responsabilité', il y a 'responsabilité'. (...) Très peu d'accords de branche ont été signés. C'est un échec et c'est aussi le sien", a déclaré le ministre sur Radio Classique, en référence au patron du Medef Pierre Gattaz.

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L'organisation patronale organise mercredi une mobilisation contre la politique économique du gouvernement, après les manifestations de la CGPME lundi, à Paris et Toulouse. Chaque branche professionnelle doit engager des négociations entre syndicats et patronat pour prévoir des contrepartiers aux 40 milliards d'euros de baisse de prélèvements accordées aux entreprises dans le cadre du pacte de responsabilité.

Départ anticipé à la retraite

Concernant le compte pénibilité, fortement décrié par les organisations patronales qui le jugent "inapplicable", Emmanuel Macron a confirmé qu'un "groupe de travail" de PME plancherait pour "rendre la pénibilité supportable pour les entreprises", lesquelles y seraient représentées. François Hollande avait annoncé le 6 novembre qu'un chef d'entreprise et un parlementaire seraient associés à la mission sur l'application du compte pénibilité, confiée en octobre à Michel de Virville, conseiller-maître à la Cour des comptes qui avait établi le mode d'emploi du compte cet été.

Cette mesure phare de la réforme des retraites, qui rentrera partiellement en vigueur le 1er janvier, donne la possibilité aux salariés subissant des conditions de travail difficiles de partir plus tôt à la retraite.



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