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Pacte de responsabilité : Hamon veut « baisser le coût du capital »

Pour le ministre délégué à l'économie sociale, « la captation des marges par la distribution des dividendes » doit être discutée et posée dans les négociations.

Le Monde avec AFP

Publié le 02 mars 2014 à 20h49, modifié le 03 mars 2014 à 17h07

Temps de Lecture 1 min.

Le ministre de l'économie sociale et solidaire Benoît Hamon en septembre.

 « Il faut, face au stress du chef d'entreprise, entendre le stress des smicards, le stress de l'ouvrier, du salarié qui voit son emploi menacé », a déclaré dimanche le ministre délégué à l'économie sociale à propos de la négociation sur les contreparties à la baisse de 30 milliards d'euros du coût du travail.

Citant en exemple les patrons allemands qui se sont « serrés la ceinture », le ministre délégué à l'économie sociale, Benoît Hamon, a appelé dimanche à considérer « la baisse du coût du capital » comme une contrepartie possible au pacte de responsabilité.

« Jusqu'en 2008, les entrepreneurs allemands se sont serrés la ceinture puisqu'ils ont consenti une baisse des taux de distribution de dividendes de 10%. Pendant la même période, les chefs d'entreprises français faisaient quoi ? Il augmentaient les distributions de dividendes de 50 % », a-t-il affirmé

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Et d'ajouter : « Si les marges des entreprises sont plus basses aujourd'hui qu'elles ne l'étaient auparavant, c'est aussi qu'il y a une captation des marges par la distribution des dividendes. »

Lire aussi (édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés Un pacte de responsabilité aux résultats incertains

« BAISSER LE COÛT DU CAPITAL »

« Incontestablement, cette question doit être discutée et posée dans les contreparties » du pacte de responsabilité, « il doit y avoir dans les contreparties : pas simplement de l'emploi mais probablement aussi une baisse du coût du capital », a-t-il poursuivi.

Selon lui, « si on demande aux salariés de faire des efforts sur le coût du travail, ça veut dire que la sécurité sociale sera moins financée ou financée différemment. (...) Il faut donc réfléchir à la façon dont le coût du capital doit baisser aussi ».

Après l'échec de l'inversion de la courbe du chômage fin 2013 et la déception de voir en janvier près de 9 000 nouveaux demandeurs d'emploi grossir les rangs des chômeurs, le gouvernement considère le pacte comme une « clé » pour relancer l'emploi, selon les termes du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Une première rencontre autour du pacte a eu lieu vendredi entre le patronat (Medef, CGPME, UPA) et cinq syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC). Elle était axée sur les « contreparties » en matière d'emploi que pourraient concéder les entreprises en échange des 30 milliards d'euros de baisse de charges promis par le gouvernement. Une nouvelle réunion est prévue mercredi.

Le Monde avec AFP

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