Conférence Les coopératives, une idée remise au goût du jour

Dans le cadre de l’université populaire, Danièle Dumoustier a expliqué le renouveau coopératif et ses enjeux avec le témoignage de deux témoins locaux, Jean-Pierre Frontoni, directeur de la Cave de Viré et Jean-Paul Charvet du Pain sur la table de Cluny.
Agnès Gonnot (CLP) - 17 mars 2013 à 05:00 - Temps de lecture :
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Jean-Paul Charvet, Danièle Dumoustier et Jean-Pierre Frontoni ont su captiver le public.  Photo A. G. (CLP)
Jean-Paul Charvet, Danièle Dumoustier et Jean-Pierre Frontoni ont su captiver le public.  Photo A. G. (CLP)

Danièle Dumoustier a débuté jeudi, à la MJC Héritan, son intervention en dressant un historique du mouvement coopératif en France qu’elle a fait débuter avec la Révolution. Il a pris un grand développement au début du XX e siècle dans quatre domaines parallèles, mais séparés : la production, le domaine agricole, la consommation et le crédit.

Un million de salariés employés

Les coopératives ont perdu de leur importance dans les années 80, mais avec la crise économique elles redeviennent une alternative au monde traditionnel de l’entreprise. La conférencière a résumé : « Tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » La centaine de SCOOP et les 200 Sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) emploient en France actuellement moins d’un million de salariés. Jean-Pierre Frontoni, directeur de la Cave de Viré, née en 1928, a déclaré : « Notre coopérative s’inscrit dans le renouveau coopératif car elle emploie des personnes soucieuses de pratiquer un dynamisme commercial par des méthodes performantes. »

Jean-Paul Charvet a retracé le parcours de son association transformée maintenant en SCIC. Il a décrit l’absence de hiérarchie dans l’entreprise et la relation forte qui la lie aux producteurs locaux.

Le mouvement coopératif est remis au goût du jour et de nombreux étudiants s’intéressent de nouveau à cette question qui peut représenter une nouvelle voie face aux entreprises traditionnelles qui délocalisent ou ferment leurs portes.