Les Cuma aveyronnaises se portent bien

  • Robert Ginisty a donné le ton de l'assemblée.
    Robert Ginisty a donné le ton de l'assemblée. Portes Danielle
Publié le , mis à jour
Midi Libre

Plus d’une centaine des 270 présidents de Cuma de l’Aveyron se sont retrouvés à la Doline de Sébazac-Concourès, pour l’assemblée générale de la Fédération des Cuma de l’Aveyron.

En introduction, l’actuel président, depuis cinq ans, Michel Bessières, a expliqué les raisons qui l’incitent à passer la main. Mais le grand mot d’ordre de cette réunion était, selon les mots de Robert Ginisty, de relancer la dynamique des coopératives : "Il ne nous faut surtout pas tomber dans l’acquis, mais au contraire réfléchir à de nouvelles idées".

90 % des agriculteurs aveyronnais regroupés en Cuma

De l’aveu du bureau de la fédération, 90 % des agriculteurs aveyronnais sont aujourd’hui regroupés en Cuma. Et les jeunes adhèrent avec assez de facilité.

Il est vrai que l’apport, qu’il soit en matériel, ou en aides diverses, comme le service complet, machine et main-d’œuvre spécialisée, proposé par les Cuma a de quoi encourager et inciter à adhérer. Les Cuma Aveyron se portent plutôt bien, dans l’environnement de crise actuel, elles représentent à elles seules plus de 40 % du montant total des investissements de la région Midi-Pyrénées.

Ce qui fait dire à Jean-Denis Grimal, membre du bureau 2012 : "Si l’on ne peut pas dire que l’on voit la vie en rose, l’avenir ne s’annonce pas sombre, et nous sommes plutôt sereins".

270 Cuma et 7 600 adhérents

D’ailleurs les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec 270 Cuma, réunissant 7 600 adhérents, et
760 000 euros de budget, le sort de la fédération Aveyron reste des plus enviables. Outre le fait de vouloir booster et remotiver les troupes avec des idées de renouvellement, les projets d’achat de matériel restent à l’ordre du jour. "80 % de la mécanisation agricole pourrait largement se faire en Cuma", explique Jean-Marc Triadou, ce chiffre à lui tout seul exprime le fort potentiel pour les Cuma, et la marge de manœuvre à laquelle elles peuvent répondre.

Car c’est là, la charge la plus importante pour une exploitation agricole, la mécanisation, avec l’achat de nouveau engins, achat non négligeable, surtout pour un jeune qui s’installe, un tracteur coûtant en moyenne dans les 80 000 euros.

Générant un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros, les Cuma de l’Aveyron ont donc encore un bel avenir. "Il faut juste de pas s’endormir sur nos lauriers, c’est ensemble et groupés que nous y arriverons, voilà pour l’essentiel du message à faire passer chez les jeunes et les moins jeunes de nos agriculteurs", expliquait l’ancien président de la fédération des Cuma Aveyron.

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