Le GNC salue la publication de l’étude réalisée en décembre 2008 par l’Observatoire
national de l’économie sociale et solidaire [1], à partir de la base INSEE-CLAP, d’après
laquelle l’économie sociale représenterait en 2006 près de 10% de l’emploi
salarié national (hors agriculture).

Cependant, les données statistiques de l’INSEE-CLAP 2006 ne reflètent que
partiellement le poids socio-économique de la Coopération en sous-évaluant
sensiblement le nombre des emplois. En effet, la base ne prend en compte ni les
secteurs de l’agriculture, de la pêche et des transports, ni les filiales de droit
commercial des coopératives. Par conséquent, certains chiffres méritent d’être
rectifiés au regard du rapport du Conseil Supérieur de la Coopération 2007.

La méthodologie fait l’impasse sur des secteurs clés de la
coopération.

La méthodologie utilisée exclue le secteur agricole, incontournable au sein de la
coopération :
 3 200 coopératives agricoles, unions et SICA pour 150 000
salariés (filiales incluses) ;
 75% des 100 premières entreprises coopératives françaises sont des
coopératives agricoles [2].

De plus, elle écarte les secteurs de la pêche et des transports qui emploient plus
de 10 000 salariés.

Le périmètre coopératif va au-delà des seules entreprises
coopératives

Le périmètre coopératif ne se mesure pas en se limitant aux entreprises
coopératives. Il faut y inclure les entreprises associées et filiales de droit commercial
de ces dernières. En effet, elles bénéficient de la gestion pérenne et des objectifs de
long terme de la coopérative-mère qui transmet un modèle de « gouvernance »
original à :
 plus de 900 000 salariés ;
 32% de l’effectif salarié de l’économie sociale [3]

Tableau comparatif INSEE-CLAP/GNC
Effectif salarié des coopératives par secteur d’activité

c : données confidentielles
*Champ : postes de travail au 31 décembre (hors agriculture-sylviculture-pêche, intérimaires et postes annexes)
**Chiffres issus du Rapport du Conseil Supérieur de la Coopération 2007