Publicité
Portrait

Joaquim Pinheiro, garant du futur de la MAAF

ECH21611161_1.jpg

Par Laurent Thévenin

Publié le 23 janv. 2014 à 01:01Mis à jour le 6 août 2019 à 00:00

Dans le bureau sans âme du groupe d'assurances Covéa, où il reçoit ce vendredi après-midi, une petite valise rappelle que Joaquim Pinheiro est un abonné du TGV entre Paris et Niort, berceau de la MAAF, dont il est, depuis peu, le directeur général. A quarante-six ans, cette nouvelle étape d'un long parcours dans l'assurance s'inscrit dans la suite logique des choses. Depuis juillet 2008, il était en effet le second d'Etienne Couturier, qui vient de partir à la retraite.

Auparavant, il n'avait connu qu'une seule enseigne, GMF Vie. Entré dans cette société d'assurance-vie en 1991, il en était devenu le directeur général une décennie plus tard. Mais, en 2008, après dix-sept ans de maison, ce natif du Nord se sentait « à la fin d'un cycle ». Il n'a toutefois pas eu le temps de s'interroger trop longtemps sur son avenir. Thierry Derez, le PDG de Covéa, le groupe qui réunit les mutuelles MAAF, MMA et GMF, lui a fait alors une proposition difficile à refuser : la place de numéro deux de la MAAF, comme directeur général délégué ressources. « Il avait pris un risque. J'étais l'un des premiers qui passait de la GMF à la MAAF », se souvient Joaquim Pinheiro.

Mais l'alchimie avec Etienne Couturier prend et le pari s'avère gagnant. Entre 2008 et 2013, il cumulera même deux casquettes, en étant par ailleurs directeur général délégué de Covéa. Chargé des ressources humaines, il sera aussi la cheville ouvrière d'un grand projet sur les achats.

« Pompiers, policiers, assureurs »

Publicité

On le croit volontiers quand il dit qu'il n'a jamais cherché à aller voir ailleurs. Contrairement à tant d'autres, Joaquim Pinheiro ne s'est pas retrouvé par hasard dans l'assurance. Ce fils d'un ouvrier et d'une femme de ménage s'est d'abord « livré à une vraie étude de marché » avant de choisir son secteur d'activité. Passé par l'Ensae (Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique) et Paris-IX Dauphine pour décrocher un DESS en marketing, il a opté pour un secteur « très en retard sur le plan du marketing et où il y avait donc de quoi faire [...]. Normalement dans le coeur des Français, il devrait y avoir les pompiers, les policiers et les assureurs ! Mais, non... Pourtant, nous intervenons nous aussi dans des situations délicates », s'étonne encore cet ancien du Centre des hautes études en assurances (CHEA), une formation très prisée par les cadres du secteur.

S'il a des journées évidemment denses, ce père d'un garçon de deux ans et d'une fille de dix-sept ans explique être capable de se couper très facilement du travail, le week-end ou en vacances. En se retrouvant derrière les fourneaux, par exemple, ou en allant se ressourcer dans le village de ses parents au Portugal.

Laurent Thévenin

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xx0urmq-O.jpg

SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

Publicité