Effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, un an après. 1138 morts, est-ce trop peu pour une loi ?

Publié le

Effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, un an après. 1138 morts, est-ce trop peu pour une loi ?

Un an après le drame, les victimes interrogent les responsables politiques sur les mesures prises pour éviter de futures tragédies

Un an après la pire catastrophe de l’industrie textile, l’effondrement de l’immeuble Rana Plaza à Dacca au Bangladesh le 24 avril 2013, dans lequel 1138 ouvrier-es ont trouvé la mort et plus de 2000 ont été blessés, les victimes peinent à obtenir réparation. Les multinationales n’ont pas fait évoluer leurs pratiques fondées sur le moins-disant social et pour cause, rien ne les y contraint.

Le gouvernement français s’émeut du drame mais refuse de prendre les mesures qui établiraient une responsabilité juridique des donneurs d’ordre vis-à-vis de leurs chaînes de sous-traitance. 4 groupes parlementaires (PS/EELV/Radicaux/communistes) à l’Assemblée nationale ont pourtant déposé une proposition de loi en ce sens, instaurant une obligation de vigilance pour les multinationales en matière de droits humains et d’environnement. Plutôt que de voter la confiance aux entreprises multinationales, le président de la République et son gouvernement doivent faire preuve de courage politique et se saisir de cette proposition de loi.

Nos organisations ont lancé une pétition sur le site ’Avaaz

Happening « ’Live in’ des victimes du Rana Plaza »
Jeudi 24 avril 2014 à 11h
Place du Bataillon du Pacifique, à la sortie du métro Bercy

Autres articles dans cette rubrique

Enquête sur nos supermarchés : comment leurs pratiques d’achat impactent les droits humains.

Tandis que le Parlement s’apprête à voter une loi sur le devoir de vigilance des multinationales françaises et que le gouvernement élabore un plan d’action national d’application des principes...

close