Carcassonne : Benoît Hamon rencontre les salariés de “Pilpa”

  • 40 minutes d’entrevue au conseil général entre le ministre et les salariés.
    40 minutes d’entrevue au conseil général entre le ministre et les salariés. D.R
Publié le
A. CA.

Benoît Hamon le ministre délégué en charge de l'économie solidaire était en visite dans l'Aude. Il a pris le temps de rencontrer les salariés de "Pilpa" pour parler de l'avenir de l'entreprise.

Dans l’Aude pour évoquer les emplois d’avenir, Benoît Hamon pouvait difficilement ignorer la question de l’avenir des emplois de Pilpa. Lundi matin, entre une matinée passée à la mission locale et une après-midi au conseil général puis en terre narbonnaise, le ministre délégué en charge de l’économie solidaire a consacré 40 minutes à une délégation du personnel.

"Si le projet de Scop n'est pas viable, je le dirai"

Saluant la "responsabilité" tout autant que "la grande ouverture d’esprit" des salariés, le ministre a évoqué un avenir à pistes multiples. Restituant l’hypothèse de la société coopérative et participative (Scop) comme une pièce d’un plus vaste "puzzle. Le commissaire au redressement productif travaille de son côté sur les pistes des repreneurs. Sur le site de Pilpa, on n’est pas contraint par l’espace. Il peut y avoir plusieurs structures. Et pour une Scop, il y a un besoin de marchés. Si le projet de Scop n’est pas viable, je le dirai. Le but, ce n’est pas de soulager les gens pendant six mois, mais bien de maintenir le maximum d’emplois. Désormais, je ne dis pas qu’on travaille dans la dentelle, mais il faut être le plus précis possible pour les projets."

Un accompagnement maintenu

Un impératif rappelé en soulignant son peu de goût pour l’action du "fond vautour" qui a décidé de la fermeture du site : "C’est inadmissible de voir une entreprise se saisir d’une autre pour délibérément la ruiner." Autant de mots qui ont convaincu les représentants des salariés. Avec l’espoir d’un accompagnement maintenu, notamment "pour nous aider à trouver des marchés", soulignait Rachid Aït Ouakli, délégué CGT : "Parce qu’il faudra qu’on tourne à une production de 10 à 15 millions de litres. On ne pourra pas se contenter de marchés de niches." Une condition sine qua non à la survie de Pilpa, en comptant également sur le ministre pour une autre promesse : celle qu’il "décroche son téléphone" pour "faire pression sur l’employeur".

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