A moins de 60 jours des élections présidentielles, le mouvement motard prend toute sa place dans le débat, comme à son habitude, sans démagogie, avec raison et responsabilité, sans oublier ses origines et ses fondamentaux.
Le lancement de la plainte contre la loi sur le bridage des motos en France en est un signe, les motards ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. Cette plainte, préparée avec sérieux par notre commission juridique, recueille un succès important. Nos détracteurs disent : "Les motards veulent rouler (encore) plus vite !". Les motards répondent "Cessez d’établir cette discrimination artificielle entre les usagers de la route ! La puissance d’un véhicule ne le rend pas plus dangereux".
Nos parlementaires n’ont pas suivi nos demandes concernant la loi interdisant les modifications apportées sur nos motos. Cela conduit à la situation absurde d’un risque d’incarcération et d’amendes fortes, pour la vente d’une moto dont les clignotants ont été changés. Sous couvert de lutte contre le bruit et la pollution, l’absence de concertation a conduit à créer, là encore, une distinction entre un automobiliste qui mettrait des "éclairages supplémentaires et un pot racing" et un motard qui modifierait ses jantes ou ses clignotants.
Motard victime ? Non, motard incompris et bouc émissaire...
Alors, ça suffit ! Les candidats à l’élection présidentielle doivent nous écouter et entendre la volonté des motards à être traités comme les autres, ni plus, ni moins. Plusieurs démarches sont en cours : les questionnaires envoyés par Moto Magazine et la FFMC sont analysés (Résultat dans le numéro d’avril de Moto Magazine), les cartes pour interpeller individuellement les candidats sur le site de la FFMC remportent un déjà un grand succès... Continuons, faites passer le mot !
Et enfin, parce qu’en France, il faut aussi faire du bruit et faire trembler les murs, descendons dans la rue. Descendons dans la rue le week-end avant l’élection présidentielle et faisons remonter aux candidats notre volonté de ne pas être sacrifiés sur l’autel de la désinformation, de l’incompréhension et de la démagogie.
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*Soyons nombreux les 14 et 15 avril dans les villes à manifester*, soyons nombreux à voter dans les urnes pour bloquer les anti motards !